LA FERME

Quelques infos sur la ferme : histoire, pratiques…

Nicolas Rozier

Le Maraîcher : Nicolas Rozier

Originaire de Tournon-sur-Rhône en Ardèche, Nicolas était infographiste 3D avant de se reconvertir fin 2016 dans l’agriculture et plus précisément dans le Maraîchage biologique.

Après avoir passé le diplôme de BPREA (Brevet Professionnel de Responsable d’Entreprise Agricole), c’est sur Montélimar qu’il créé “Les Jardins du Rozier”.

La ferme a été créée le 1er Avril 2020 et ce n’était pas un poisson d’Avril que cela se passe en plein confinement !
Et pourtant cela a marqué le début de l’histoire.

Les Jardins du Rozier est une entreprise à échelle humaine puisqu’elle est gérée par le maraîcher lui-même et sur une petite surface (1,4ha). Autrement dit il s’agit d’une microferme.

Microferme 100% certifiée Agriculture Biologique par le certificateur Alpes Contrôles. L’agroécologie est d’ailleurs d’une grande importance sur la ferme :

  • utilisation majoritaire d’outillages manuels (vive l’huile de coude !) en respect avec le sol et la microfaune.
  • travail minimal du sol.
  • les amendements organiques tels que le compost végétal sont privilégiés plutôt que les engrais. C’est le sol qui est nourri et non pas directement la plante.
  • mise en avant de la biodiversité pour la lutte contre les ravageurs.

Pourquoi “Les Jardins du Rozier” ?

Non il n’y a pas de faute dans le nom, car Rozier n’est pas la plante mais le nom du maraîcher : Nicolas Rozier. Il s’agit bien de vente de légumes et pas de rosiers ! Cela étant dit on joue sur les mots.

Et “Jardins” car la ferme est découpée en plusieurs petites zones dites “Jardins”. Ces Jardins de 350m2 permettent un regroupement des légumes par “famille” et par exigence qui facilite la gestion de l’irrigation et la rotation des cultures (une même culture ne retrouvant pas la même place l’année suivante et même parfois sur plusieurs années).

L’agroécologie…

L’urgence climatique et la dégradation croissante des sols rendent à l’évidence de mettre en place les principes de l’agroécologie sur la ferme. Tout est fait pour atteindre au mieux une résilience et dépendre le moins possible directement du pétrole. C’est la force humaine qui va essentiellement faire le travail à l’aide d’outils essentiellement manuels.

Les ressources naturelles sont préservées : l’irrigation se fait en très grande majorité via des goutte-à-goutte limitant la perte dans l’air et une utilisation de la quantité au plus juste. Le reste est irrigué via des micro-asperseurs dont le déclenchement principal se produit hors périodes chaudes et ensoleillées de la journée.

Le traitement des végétaux est réalisé en priorité grâce à des produits phytosanitaires les plus naturels possible : bicarbonate de sodium, huiles essentielles, savon noir,… Le recours aux insectes auxiliaires est aussi mis en place autant que possible comme par exemple les coccinelles, aphidius et chrysopes contre les pucerons.

Des plants produits à la ferme

Chose peu courante, ici on démarre de la semence ! Actuellement 95% des légumes sont issus de semences dont les variétés sont sélectionnées, semées et élevées par Nicolas. Les légumes sont donc totalement adaptés aux méthode de la ferme ! Autant que faire se peut, le calendrier lunaire et planétaire est suivi pour l’élevage des plants.

La pépinière est conçue avec le principe de bioclimatisme, ou comment profiter du Soleil pour “produire” de l’énergie. Des bidons remplis d’eau sont empilés sous les tables à plants. Ils accumulent la chaleur la journée via le rayonnement solaire et la restituent une fois la nuit tombée, mettant par exemple hors gel la zone proche des bidons et donc les plants.

D’ailleurs, saviez-vous que toute la ferme est alimentée en électricité 100% renouvelable ? Les Jardins du Rozier sont pour cela chez Enercoop, producteur d’électricité verte.